L'élégance est la seule beauté qui ne fane jamais en féminité

Dyanka
16 oct. 2024
2 min de lecture

Partie en Thaïlande (photos souvenir) en 2020, juste avant la crise COVID, j'étais déjà en crise à l'intérieur de moi-même. Le retour fut très difficile.

C'est simple je ne voulais pas revenir.

Il y avait comme un cri profond en moi qui me disait que quelque chose n'allait pas. J'ai mis longtemps à comprendre que je changeais et que mon corps prenait de plus en plus le relais pour m'informer que je ne pouvais plus m'ignorer.

Pourtant, toujours aussi motivée à aller de l'avant, j'ai ignoré ces signes même en rentrant.

Et le monde s'est arrêté.

Le confinement a pris place.

Alors du plus profond de mon être j'ai ressenti un soulagement à la première annonce de confinement.

"Merci."

J'ai enfin la permission divine d'arrêter d'aller de l'avant, la permission de tout stopper, la permission de commencer à encaisser l'année 2013, que je ne me suis pas donnée le temps de réaliser depuis.

Je pouvais enfin le faire car le monde s'était arrêté de tourner.

Je me suis sentie en phase avec cet arrêt.

Une bulle intemporelle dans le temps.

Ce qui est difficile avec la vie, je trouve, c'est qu'elle continue malgré tous les orages que l'on vit.

Parfois on a besoin de tout stopper mais tout continue d'avancer autour, c'est perturbant.

C'est comme entrer dans une nouvelle dimension, une autre vision de la vie et des gens autour.

Les observer dans leurs habitudes quotidiennes prend un caractère spécial.

Je me suis sentie extraterrestre tellement de fois.

Complètement décalée.

Avec la peur d'inquiéter mes proches.

Cette peur, c'est presque une honte d'aller mal, ça pousse à ne jamais s'arrêter.

Grâce à l'hypnose j'ai vécu des améliorations intérieures et ça va beaucoup mieux.