đč Et si tu arrĂȘtais de tout encaisser ?
- Dyanka
- 10 oct.
- 2 min de lecture

Il y a des pĂ©riodes de vie oĂč lâon continue dâavancer, mais plus vraiment de vivre.
On garde le sourire, on gĂšre, on tient bon⊠parce quâon nâa pas le choix.
Et pourtant, Ă lâintĂ©rieur, quelque chose se fane doucement.
Je vois tant de femmes dans cette énergie-là .
Des femmes fortes, prĂ©sentes pour les autres, mais absentes dâelles-mĂȘmes.
Des femmes qui traversent des tempĂȘtes, en silence.
đ Celle qui porte des masques
Elle sourit quand on lui demande si tout va bien.
Elle dit âça vaâ pour ne pas dĂ©ranger.
Elle avance avec dignitĂ©, mais son cĆur crie fatigue.
Porter des masques, câest souvent une question de survie.
Mais Ă force de se cacher, on sâoublie.
On se coupe de sa respiration, de ses envies, de sa vérité.
đč Celle qui vit un deuil
Le monde continue comme si de rien nâĂ©tait.
Les messages de compassion se sont tus.
Et toi, tu te réveilles chaque matin avec ce vide immense à apprivoiser.
Personne ne tâa vraiment appris comment vivre avec lâabsence.
Alors tu continues tant bien que mal,en espérant que le temps finira par recoller les morceaux.
Mais parfois, ce nâest pas le temps quâil faut.
Câest de la prĂ©sence.
Une prĂ©sence Ă soi, Ă ton rythme, Ă ton cĆur.
đž Celle qui porte tout
Tu tiens ton monde à bout de bras : les enfants, le travail, la maison, les émotions.
Tu fais tout pour que rien ne sâeffondre. Mais Ă quel prix ?
Tu rĂȘves de souffler, dâun espace oĂč tu pourrais simplement ĂȘtre, sans devoir.
Tu rĂȘves dâune main qui ne te juge pas, qui ne tâexige rien, juste te soutienne.
đ Ce que ces femmes ont en commun
Elles ont un point commun : elles ne lĂąchent jamais.
Mais leur force les Ă©puise, car elle nâest plus nourrie par la joie,,elle est alimentĂ©e par la peur de tomber.
Et si, au lieu de âtenirâ, tu apprenais Ă tâappuyer ?
Et si tu tâautorisais Ă poser ce poids que tu portes depuis trop longtemps ?
đ De la douleur Ă la lumiĂšre
Jâai connu ces chemins.
Les masques, le deuil, la charge invisible.
Jâai longtemps cherchĂ© qui pouvait mâaider, jâai essayĂ© tant de choses, avant de comprendre que ma lumiĂšre ne mâavait jamais quittĂ©e.
Elle était là , cachée sous les couches de peur, de honte, de silence.
Jâai appris Ă respirer de nouveau, Ă Ă©couter mon corps, Ă danser avec ma vĂ©ritĂ©.
Câest ça, pour moi, la renaissance : le moment oĂč tu choisis de ne plus vivre Ă moitiĂ©.
đ» Et si câĂ©tait ton moment ?
Ce texte nâest pas une leçon.
Câest un rappel.
Un souffle dâamour pour celles qui sâoublient, pour celles qui portent trop, pour celles qui ont mal mais continuent dâaimer.
Tu nâas pas Ă tout encaisser. Tu nâas pas Ă tout porter seule.
Ta lumiĂšre nâa jamais disparu. Elle attend juste que tu la reconnaisses. đ












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